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Sujet : Le protectionnisme ou le libéralisme, quel choix pour le Maroc ?
Introduction :
Le géant américain, le dragon asiatique, et
l’union européenne sont autant d’expressions que l’on entend souvent lorsqu’il
est question d’un sujet du commerce international.
En
effet, il existe deux doctrines extrêmes ayant trait aux échanges
internationaux, la première est qualifiée : protectionnisme, et la
deuxième est nommée : le libéralisme. D’une part, le protectionnisme désigne
une doctrine économique et sociale qui prône l’interdiction des importations,
ou au moins sa limitation, sans autant brider les exportations afin de protéger
le produit national et doper la compétitivité à l’échelle mondiale.
D’autre
part, et au niveau du deuxième extrême on trouve le libéralisme, ce dernier
renvoie à l’abolition de toutes les barrières tarifaires et non tarifaires
susceptibles de contraindre le libre-échange entre les pays. L’objectif ultime
étant de stimuler les transactions inter-pays, et de faciliter la circulation
des personnes et des capitaux.
Les
pays en voie de développement tels que le Maroc sont tenus de réfléchir mille
fois avant d’opter pour un régime, car il s’agit vraiment d’un véritable
dilemme dans le sens où il est extrêmement compliqué de trancher et de choisir
d’une manière hermétique entre les deux doctrine.
De
ce fait, le Maroc est obligé de faire une analyse minutieuse de ce qui est
avantageux et de ce qui peut le mettre en péril, et ce pour les deux
possibilités existantes. Donc, quel
choix est en pleine adéquation avec le statut du Maroc, dans un contexte marqué
par la mondialisation et la domination des pays les plus forts ?
Ainsi,
notre analyse s’effectuera en deux volets, tout d’abord on va décortiquer les
avantages et les inconvénients du libéralisme, et par la suite, on va mettre en
relief les opportunités et les menaces du protectionnisme.
Plan proposé :
I°) Le libéralisme,
une meilleure intégration internationale, mais qui reste toujours en pleine
vulnérabilité :
· Le libéralisme encourage les producteurs
nationaux de fournir plus d’effort afin d’être compétitifs, sinon les
exportations couvriront la totalité de la demande interne dans la mesure où les
produits sont de qualité meilleure et avec un bon prix (compétitivité des
produits exportés par rapport aux produits marocains).
· Le libre-échange permet une amélioration de
la croissance économique mondiale, et par conséquent, la croissance économique
nationale, puisque chaque pays est concentré sur l’activité qu’il maîtrise et
se contente d’importer les autres qu’il ne maîtrise pas, ce qui vaut à dire une
meilleure allocation de ressources (Adam Smith, l’avantage absolu).
· Cependant, le libéralisme implique une
économie nationale forte afin de pouvoir faire face aux périls éventuels, or le
Maroc est un pays encore en voie de développement, ce qui met en question sa
possibilité de tirer profit des avantages précités.
II°) Le protectionnisme est une meilleure protection des producteurs nationaux, mais qui risque de paralyser le développement de la
rivalité chez eux :
· Le protectionnisme est, pour Friedrich List
le moyen nécessaire pour protéger en particulier les activités ou industries
naissantes contre la forte compétitivité des entreprises étrangères qui sont
plus expérimentées.
· Dans le cas d’une politique protectionniste,
les producteurs marocains n’auront aucune incitation à améliorer leur
compétitivité en réponse à la concurrence étrangère. Quand tu es assuré de
garder ta part de marché, ton chiffre d’affaires, ton bénéfice, tu n’as aucune
incitation à te remettre en cause pour rattraper ton retard.
· Le protectionnisme collerait au Maroc
l’étiquette d’abus de défense commerciale. Cela écornerait son image d’économie
ouverte nécessaire pour attirer des investisseurs étrangers, ce qui aggrave
encore plus la situation nationale du royaume.
Conclusion :
En somme,
il paraît que le Maroc se trouve dans un véritable dilemme, puisque chaque
choix implique la jouissance de ses avantages et l’endossement de ses
inconvénients. Néanmoins, la question du libéralisme semble la plus adéquate,
mais cela à réserve que l’offre nationale se développe afin de pouvoir entrer
en concurrence avec les entreprises étrangères les plus développées, une
situation d’apathie nationale aura certainement lieu, et souvenez-vous :
« c’est en forgeant qu’on devient forgeron ! ».
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