L'Expert: février 2018

samedi 24 février 2018

Le choix d’un régime de change flexible au Maroc.
















Dissertation :


 le choix d’un régime de change flexible au Maroc.

       introduction :


La politique de change est au centre de débats dans les pays   industrialisés, comme dans les pays émergents. On constate que depuis les années 90, certains pays développés ont choisi de réaliser une union monétaire, comme le cas de l’union européenne, mais d’autres pays émergents ont décidé de revenir sur un taux de change encore plus rigide.
En effet, la politique de change est l’ensemble des actions menées par les autorités monétaires d’un pays sur le marché de change afin de maintenir à un niveau déterminé leur monnaie. On distingue deux politiques flagrantes et entre lesquelles on trouve un tas de politiques intermédiaires. D’abord le régime flottant désigne la libération totale de la parité de change, ainsi le cours de la monnaie varie en fonction de l’offre et de la demande de celle-ci. Ensuite, dans la politique de change fixe les autorités monétaires interviennent pour maintenir le cours de leur monnaie en le liant à une devise ou à un panier de devise (plus généralement le Dollar et l’Euro).

Le Maroc, en l’occurrence s’oriente vers une politique de change flexible en procédant par des actions régulières et étalées sur plusieurs années afin de bénéficier de l’équilibre spontané qu’elle offre. De ce fait la problématique qui se pose est la suivante : le régime de change flexible permet-il au Maroc d’aller vers son émergence ?

Plan proposé :



I°/ La politique de change fixe entre vertus et inconvénients :


·        Le régime de change fixe va au pair avec des bons résultats en termes d’inflation et réduit le coût d’incertitude.
·       Le régime fixe met en cause la politique monétaire en vigueur dans un pays.
·        La nécessité d’avoir une réserve colossale de devise afin de pouvoir agir.

II°/ Le régime flottant comme alternatif, mais qui n’est plus anodine :


·        Le régime flexible permet au Maroc d’agir librement en ce qui concerne sa politique monétaire.

·        Le déficit chronique que connait le Maroc sera adapté avec régime (une autorégulation).

·        Ces bénéfices ne peuvent être atteints que si le Maroc améliorera sa compétitivité.


Conclusion :

                       Le Maroc, en adoptant ce changement en matière de la politique de change avance avec un pas vers son émergence. Cependant, les problèmes économiques au Maroc ne peuvent plus être résolus seulement avec des politiques à court terme, c’est seulement avec un changement radical à travers un effort structurel que le Maroc sera en mesure de se développer.

La croissance économique et le progrès technique.










Dissertation : La croissance économique et le progrès technique.




Introduction :


                                    La croissance économique est devenue de plus en plus un sujet de préoccupation des économistes dès la révolution industrielle au 18ème siècle. Elle ne cesse d’exacerber des débats vifs entre les différents courants de la pensée économique.
La croissance économique, en effet, désigne l’augmentation de la quantité de biens et services produites au sein d’un pays pendant une période donnée. Cette période très souvent coïncide avec l’année civile. Elle est mesurée par le P.I.B qui représente l’agrégat économique recensant l’ensemble des valeurs ajoutées créées par les agents économiques pendant une année.
Les facteurs qui contribuent à la cristallisation de la croissance économique sont connus, et on dénote parmi ces facteurs le progrès technique, ce dernier bien évidemment, représente un arsenal de mesures qui permettent de doper l’innovation et l’invention des nouvelles machines participant à la maximisation de la productivité.
Cependant, le progrès technique, ces dernières années n’a pas contribué autant dans l’amélioration de la croissance économique pour plusieurs raisons. De ce fait la problématique qui se pose est la suivante : le progrès technique – le catalyseur du développement- est-il encore un apanage de la croissance économique ?   
                                                                                       


Plan proposé :


I°/ Le progrès technique est considéré comme étant le pivot de la croissance économique : 


·        Les innovations jouent un rôle extrêmement important dans l’amélioration de la croissance économique (Exemple des pays qui innovent systématiquement).

·        Le progrès technique s’appuie sur l’économie de la connaissance, ce qui veut dire que autant qu’on exploite la connaissance autant qu’on en obtient plus (Par contre les autres ressources sont épuisables).


·        Le progrès technique se répercute positivement sur la productivité des facteurs, travail et capital, dans la mesure où il permet de réduire les dépenses sans autant réduire la production.


II°/ Cependant, le progrès technique connait un recul exponentiel face aux lacunes du marché :


·        Le progrès technique, actuellement est focalisé sur le côté de loisirs et de tourismes, pourtant le progrès réel et celui qui permet de réaliser des inventions majeures (Exemple : la lampe).

·        La réalisation des inventions dans le cadre du progrès technique est devenue plus difficile, parce que les inventions relativement abordables ont été déjà faites, donc le futur exige plus de dépense et de compétence.


·        Le problème des externalités est toujours posé, c’est-à-dire les entreprises refusent de faire des recherches pour mener des inventions, car les autres entreprises vont en tirer profit gratuitement et sans dépenser de leur propre argent. 



Conclusion :

 Le progrès technique est un facteur très indispensable pour la réalisation d’une croissance satisfaisante, cependant il existe des problèmes auxquels il est nécessaire de faire face. De ce fait, il faut encourager les entreprises à faire plus de recherches, sans oublier de résoudre le problème des externalités qui les entravent afin revenir sur un progrès effectif. 

La croissance économique et le développement durable, quelle corrélation ?


                     














Dissertation : La croissance économique et le développement durable.



Introduction :


                      Les émissions de gaz à effet de serre s’élèvent de 30 milliards tonnes au niveau mondial   en augmentation de 44 % en 2010 par rapport à 1900. La chine, elle seule produit plus de 25 % de cette pollution, et son effet se hisse de 220 % en 2010 par rapport à 1900.
Etant conscients de ce danger les pays ne cessent de procéder à des politiques pour atténuer la pollution, mais sans mettre leur croissance économique en question.
On entend par la croissance économique, l’augmentation régulière et durable des quantités des biens et services produites au sein d’un pays, elle est souvent mesurée par le PIB qui additionne la totalité des valeurs ajoutées créées par les agents économiques au cours d’une année. La croissance économique parfois est, de facto, obtenue en épuisant les ressources naturelles et en polluant l’environnement, ce qui se contredit avec la notion de développement durable. Ce dernier dénote le développement qualitatif du niveau de vie de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures à jouir un développement équivalent.
On assiste, actuellement à un changement progressif et exhaustif dans la manière dont les pays envisagent de doper leur croissance économique afin d’obvier aux périls de la pollution.
On peut, donc se demander dans quelle mesure la croissance économique est compatible avec le développement durable ?

  

  

Plan proposé :


I°/ La croissance économique est une condition nécessaire pour les pays, mais elle est rébarbative pour les générations futures :

·       La croissance économique s’appuie sur l’épuisement de la nature.

·       Économiquement les dépenses engagées et la croissance réalisée ne sont pas équivalentes.

·       Une croissance soutenue n’est plus le synonyme d’une égalité sociale.



II°/ La croissance économique vers une compatibilité avec le 
développement durable :

·         Le danger des gaz à effet de serre pousse les payes à organiser la Cop22.

·         Les ressources renouvelables peuvent être un alternatif pour les ressources traditionnelles (pétrole par exemple).

·         Le facteur humain est l’élément socle qui permet de résoudre ce problème. 


Conclusion:


                    En guise de conclusion, on a pu voir que les ressources renouvelables, le progrès technique et le facteur humain représentent la solution propice aux problèmes environnementaux. Cependant l’enjeu qui se pose ici est la cadence de reproduction de ces facteurs, en d’autres termes le renouvellement envisagé sera-t-il capable d’équivaloir le rythme de la croissance économique désirée ? Cela parait probable si l’Etat intervient par des investissements dans l’éducation pour former une population consciente et dans le progrès technique ainsi que la recherche scientifique afin de rationaliser la manière dont on exploite les ressources naturelles.  



Les enjeux de la réintégration du Maroc dans l’UA.



















Dissertation : Les enjeux de la réintégration du Maroc dans l’UA.



Introduction :


                                                    Le 30 Janvier 2017 est considéré comme étant une date mémorable pour les marocains et historique pour le continent africain dans la mesure où le royaume chérifien avait décidé de réintégrer l’union africaine dans son 28ème sommet à Addis -Abeba, la capitale Ethiopienne. 


Le Maroc, en effet, avait quitté l’union africaine en 1984 à l’époque du Feu Hassan II suite à sa protestation contre la reconnaissance de l’Institution de la République Arabe Sahraouie Démocratique (I.R.A.S), ou ce que l’on appelle le Front Polisario, comme étant un membre effectif et faisant partie de l’union africaine.

Cette longue absence qui a duré près de 34 ans a finalement trouvé sa fin, et le Maroc est devenu à nouveau un membre de l’union africaine. De ce fait, un tas de conséquences vont se répercuter sur le royaume dans tous les domaines, notamment : l’économique, le social et le politique.
D’un côté, on a constaté que le Maroc a procédé d’emblée à la tenue d’un grand nombre d’accords avec les pays africains afin de renforcer sa relation avec les membres de l’union africaine dont le dernier accord était avec le Nigéria. Cependant, de l’autre côté, on trouve que quelques pays comme Angola et l’Afrique de sud – quoi qu’ils ne se sont jamais opposés à la réintégration du Maroc – ils optent pour une position de neutre, et ils ont gardé leurs réserves.
Sur la lumière de ce qui a été dit : Le Maroc peut – il tirer profit de cette réintégration afin de promouvoir son positionnement économique et politique lui garantissant un développement propice ?



Plan proposé :


I°/ L’union africaine constitue une armature pour le Maroc afin d’améliorer son économie et de renforcer ses circonstances politiques : 

·         Le Maroc aura accès aux marchés africains prometteurs ce qui permettra des échanges économiques favorables, en plus le royaume, en tant que pays relativement riche va contribuer au développement du continent africain, ce qui équivaut à renforcer son propre développement.

·         Le Maroc pourra profiter des conventions de libres échanges et des accords bilatéraux entres les pays de l’Afrique, par exemple : l’accord avec Nigéria concernant le gazoduc traversant 12 pays du continent.

·         La réintégration du Maroc au sein de la famille africaine consolidera les liens de fraternité et d’amitié avec les pays de l’institution afin de faire valoir son projet de rassembler les provinces sahariennes.



II°) Pourtant, le Maroc est tenu de faire face à quelques entraves pour réussir à atteindre ses objectifs en matière de
développement :

·         Dans le cadre des partenariats avec les pays membres de l’union africaine, le Maroc doit disposer d’un capital énorme pour financer ces investissements (par exemple : le projet du gazoduc).

·         Il existe toujours un risque d’aggravation de l’immigration depuis les pays africains vers le Maroc de façon illégale, ce qui affecte négativement l’économie marocaine et exacerbe la tension sociale.

·         Force est de constater qu’il se peut y avoir des problèmes politiques.




Conclusion :

                   
                     En guise de conclusion, le retour du Maroc à l’union africaine est considéré comme étant triomphal parce que le royaume chérifien va tirer profit d’une myriade d’avantages au niveau économique et politique. Cependant, il est indispensable de lutter contre les inconvénients qui l’entravent afin d’être en mesure de réaliser un développement opportun.